Interview de Brian Marwood – Directeur général de Global Football

Brian Marwood – Né à Seaham, dans le comté de Durham, Brian a commencé sa carrière comme footballeur. Il a marqué plus de 100 buts en 430 apparitions pour Hull City, Sheffield Wednesday, Arsenal et l’équipe nationale d’Angleterre. De 1990 à 1993, Brian a occupé le poste de président de l’Association des footballeurs professionnels (PFA) avant d’occuper un poste à plein temps à la PFA, où il s’est occupé des affaires commerciales des joueurs. En 1998, Brian a pris le poste de directeur du marketing des sports de football pour Nike UK. En 2009, Brian a quitté Nike pour rejoindre le Manchester City FC en tant que directeur du football. Brian occupe actuellement le poste de directeur général du football mondial et a dirigé le processus de recherche et de conception de la City Football Academy, qui est devenue une référence pour les meilleures installations de football du monde. L’unité commerciale Global Football soutient l’ambition mondiale du City Football Group en fournissant la méthodologie City Football en matière de performance du football, de performance humaine et de gestion des talents aux franchises de football mondiales du groupe.

 

Comment décririez-vous le projet de City football group ?

Le City football group (CFG) constitue un modèle à part dans le monde du football. Des propriétaires et des investisseurs de renommée internationale nous soutiennent dans la mise en place d’une organisation mondiale durable s’appuyant sur des clubs de football et des activités liées à ce sport dans le monde entier, le tout axé sur la pratique d’un football offensif et attractif reposant sur une stratégie gagnante et sur la formation de joueurs de talent. Si nous avons obtenu de très beaux résultats au cours de la dernière décennie avec Manchester City, notre club le plus connu, nous nous sommes également développés sur les plus grands marchés du monde, à savoir les États-Unis, la Chine et l’Inde, et nous demeurons convaincus que l’avenir du football à l’échelle mondiale nous réserve de très belles promesses.

Pourquoi avoir investi, à travers Troyes, dans le football français ?
Nous nous intéressons au football français depuis longtemps et nous étudions de près les opportunités d’acquisition de clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 depuis quelques années. Notre objectif est de pratiquer un beau football, d’aller chercher les joueurs talentueux là où ils se trouvent et ensuite de les former.

Pourquoi la L2 et non la L1 ?
Nous avons étudié toute une série de possibilités, et c’est le club de Troyes qui est apparu comme le meilleur choix pour l’acquisition d’un 10 ème club. Il est bien géré, il est animé par une équipe de talent, tant sur le terrain qu’en dehors et il recèle un réel potentiel de développement.

Quels sont vos projets de développement pour l’ESTAC ?
Notre objectif à court terme a été d’étudier dans le détail le fonctionnement du club et d’apprendre de l’équipe en place, tout en soutenant notre entraîneur Laurent Batlles afin que lui et ses joueurs bénéficient des meilleures chances de réussite cette saison. Nous comptons faire bénéficier Troyes de notre expertise et des connaissances que nous avons accumulées. À long terme, notre ambition est de faire de Troyes un club de football géré de manière stable et pérenne, qui pratique un beau football, et de perpétuer sa riche tradition de détection et de formation de talents locaux.

Vous avez également développé un partenariat avec le Vannes Olympique Club (N2). D’où vient votre collaboration avec Maxime Ray, son président ?
Maxime et moi partageons les mêmes points de vue sur le football. Notre collaboration a débuté lorsque nous étions en train de passer au crible les opportunités sur le marché
français avec l’intention de réaliser une opération qui créerait de la valeur pour les deux parties. Le VOC est un club passionnant qui a l’ambition de monter en puissance au cours des prochaines saisons et une forte volonté de structuration professionnelle. Vannes est également une ville dynamique avec de bonnes infrastructures sportives et une municipalité qui soutient le sport. Il était naturel pour nous de prolonger notre relation avec Maxime Ray et la municipalité de Vannes au travers de cette collaboration technique.

Quel type de partenariat entendez-vous mettre en place avec le VOC ?
Nous aurons l’occasion de partager les meilleures pratiques en matière de détection
des talents et de méthodes de formation, et d’explorer d’autres domaines d’intérêt commun dans l’univers du football. Nous nous réjouissons de ce qui s’annonce déjà comme un partenariat fructueux et de pouvoir faire plus ample connaissance avec le club et la région de Vannes au cours de la nouvelle année.

 

 

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