Il n’a que 21 ans et entame pourtant sa troisième saison en tant que titulaire dans l’équipe fanion du Vannes OC. Marvin Duclovel enchaîne les bonnes prestations depuis trois saisons, faisant de lui un titulaire indiscutable sur le côté droit de la défense. Dimanche, il devrait connaître une nouvelle titularisation, en Coupe de France, contre le Stade Briochin, dans un match qui pourrait marquer l’histoire du VOC.
Marvin, comment as-tu vécu cette première partie de saison ?
« C’est très positif, on a retrouvé une envie de compétition qu’on avait perdue. Quand tu évolues avec des joueurs de qualité, tu ne peux que monter ton niveau. Je prends en maturité et je sais comment m’améliorer quand ça ne va pas. Je suis content d’avoir pu marquer trois buts aussi. On en rigolait avec Clotaire parce qu’on a les mêmes stats que l’année dernière : 2 buts pour lui et 3 pour moi dont deux d’affilée. Le hasard fait bien les choses. »
Premier, invaincu, avec un 1/32e de finale de Coupe de France dimanche prochain : tu pensais que l’équipe allait avoir un tel bilan à la mi-saison ?
« Sincèrement, je pensais que ça allait être plus dur cette saison, même s’il y avait beaucoup de montées de DH. Je ne pensais pas qu’on resterait invaincu en championnat et en coupe. Les nouveaux nous ont apporté une fraîcheur et la combinaison de l’expérience des anciens avec les plus jeunes nous donne une grosse force. Aujourd’hui, on croit plus que jamais à la montée. »
Comment te sens-tu dans ce groupe ?
« Quand la victoire est là forcément ça vit bien, et quand tu as Henry et Franck dans l’équipe tu ne peux que rigoler ! Il y a un gros état d’esprit, ça n’a plus rien à voir avec l’année dernière et ça se ressent dans les résultats. Dans certaines équipes, les gars jouent pour jouer. Nous on est soudés, on est une famille. »
« Je ne pense qu’à la gagne »
Le match de Coupe contre le Stade Briochin approche… Comment abordes-tu ce choc ?
« C’est un match revanche ! L’année dernière, ils étaient venus nous battre chez nous 1 – 0 et on avait pris une fessée chez eux 5 – 0. Sur la vidéo de la réaction du tirage au sort, on les entend dire : « on va les taper chez eux ! » On va voir, on a l’esprit revanchard… Je ne pense qu’à la gagne et je me dis qu’on va gagner ce match. Ça va être fou, il va y avoir du monde… On doit faire comme en championnat et jouer au ballon comme on a l’habitude. »
Tu n’as pas de pression avant ce match ?
« Non, il n’y a pas de pression particulière et c’est plus que bénéfique pour le club, d’autant plus que la rencontre sera télévisée. On peut montrer à la France que le VOC n’est pas mort ! C’est notre cadeau de Noël ! »
L’un des plus mauvais souvenir de la saison passée, c’est cette défaite 5 – 0 à Saint-Brieuc le 8 avril. C’est un match qui t’a marqué ?
« Je ne jouais pas mais j’étais allé le voir. Le jeu était égal en première période puis Chris Coué a pris un rouge et l’état d’esprit n’était pas assez fort pour résister. Dernièrement, on a gagné 1 – 0 à la TA Rennes en étant réduit à 10. Cette victoire on l’a obtenue en se motivant à fond les uns les autres, mais on ne l’aurait pas fait l’année dernière. Ce jour-là, à Saint-Brieuc, plus personne n’avait envie de jouer et Saint-Brieuc avait fait un très gros match. »
La Coupe de France, ça t’évoque quoi ?
« C’est la première fois que je vais disputer un 1/32e de finale. Quand tu vois les beaux parcours en Coupe des équipes comme Granville ou Saint-Brieuc, qui rencontrent ensuite des gros clubs, ça fait rêver. Tout le monde ne peut pas accéder à un 1/32e, on le mérite. C’est une fierté aussi, ça rend mes parents heureux, et voir le sourire de mon père et de mon oncle après la qualification à Saumur c’est plus qu’une fierté.
L’année dernière, on a eu des regrets concernant l’élimination contre Avranches au huitième tour. On les a dominés pendant 45 minutes mais on les a trop regardé jouer en seconde période. On en parle toujours de cette élimination et on se dit que cette année ça aurait été différent. »