Ancien joueur des équipes jeunes du Vannes Olympique Club, Salam Gaillard nous propose une vidéo de son voyage et sa mission au Burkina-Faso. Originaire de ce pays, Salam était parti aider les enfants de l’orphelinat qu’il a connu pour leur inculquer les valeurs du sport.
Arrivé en France à 5 ans, Salam Gaillard, Burkinabé d’origine, est bien connu dans l’agglo Vannetaise. C’est le football qui l’a toujours animé, des jeunes de Theix, au VOC, en passant par le centre de formation des Girondins de Bordeaux. Promis à un grand avenir, le milieu de terrain n’a malheureusement pas été épargné par les blessures en Gironde, ni même lorsqu’il est revenu au Vannes OC en 2012. « Avant de signer à Bordeaux, j’avais des opportunités en Bretagne à Guingamp, Rennes et Nantes. C’est Bordeaux qui m’intéressait, mais là-bas ce sont les blessures qui m’ont freiné. J’ai décidé de revenir à Vannes, puis j’ai connu une nouvelle blessure après deux journées de championnat de DSE. Après ça j’ai repris mais j’avais peur de ne pas jouer comme avant », explique ce jeune homme de 23 ans.
En 2016, Salam a souhaité retourner au Burkina-Faso pour aider les jeunes de l’orphelinat du village de Guié qu’il a connu plus petit. « Je suis parti le 20 novembre 2016 avec pour objectif de promouvoir le sport auprès des enfants », raconte l’ancien joueur du VOC. « Avant ça, j’ai été récolté des fonds et des maillots. Je suis allé voir les Girondins de Bordeaux qui m’ont donné des t-shirts, et le VOC qui m’a donné beaucoup de maillots et s’est beaucoup intéressé au projet. J’étais très content que mes anciens clubs m’aident, aujourd’hui les jeunes de l’orphelinat continuent de jouer avec ces maillots » précise l’ancien espoir du Vannes OC, qui continue de développer des liens avec tous les jeunes de l’orphelinat.
« Je leur ai appris les bienfaits et les valeurs du sport »
Pendant onze semaines, Salam Gaillard à fait office d’éducateur au Burkina-Faso, s’occupant de 150 enfants motivés de ce centre du village de Guié. « J’ai tout fait de A à Z ! J’ai discuté avec le responsable qui m’a dit que je devais m’occuper de 150 enfants par groupes de trente. Je devais entraîner les CM2 qui préparaient un examen d’athlétisme en fin d’année et les plus jeunes qui jouaient au foot. On a aussi fait du Hand, du Baseball et du volley » relate l’ancien girondin. « J’ai pris du plaisir à faire ça, les jeunes étaient à l’écoute ; ils me considèrent comme leur grand frère. Ils étaient motivés par le sport et je leur en ai appris les bienfaits et les valeurs », entre autre le respect de soi, le respect des autres et le respect du jeu. Il continue : « Je ne voulais pas aller là-bas pour repartir, je voulais rester et construire un projet qui dure » et il a déjà prévu d’y retourner bientôt. « Je vais repartir au Burkina-Faso d’ici un an, le temps de récolter de nouveaux fonds et du matériel. Je continuerai d’y aller encore après ça. »
Pour suivre le travail effectué par Salam Gaillard au Burkina-Faso, regardez la vidéo plus haut.